« Jour 21: Toujours aucun bus à l’horizon… ». Cela pourrait-être l’entrée du journal intime d’un lycéen parmi tant d’autre, et pourtant c’est le quotidien de nombreux habitant du département .

En gare de Melun depuis trois semaines désormais, les voyageurs les plus patients répètent inlassablement le même tableau vivant. Debout, tête tourné vers la gauche, à l’affût du messie : le bus qui les déposera à bon port. Mais le décision du service de transport reste ferme sur ce point: « Aucun bus ne circulera aujourd’hui encore ».
Pour les étudiants du département qui s’apprêtaient à reprendre les cours en présentiel, c’est la double peine. Sans moyen de transport, impossibilité de rejoindre les lieux d’enseignement parfois à plusieurs kilomètres de leur domicile. En cause, un mouvement de grève sans précédent et à durée indéterminée initié par le syndicat des conducteurs du réseaux Transdev . L’organisme, gérant notamment les lignes de bus de l’agglomération melunaise et plus largement c’est le plus grand département d’Ile de France qui est touché. Cette grève, est dotant plus sévère qu’elle fait totale abstraction du Service minimum établit par Nicolas Sarkozy en 2007 .
La réponses des usagers ne s’est faite attendre . Lisible sur le compte Twitter @Melun_IDFM via des tweets incendiaires en directions des conducteurs . Cependant, les revendications des salariés n’ayant pas trouvé d’oreilles à l’écoute pour le moment le problème demeurent et le mouvement croit jours après jours . Voyageurs du service, vous êtes prévenus !