
Passer ses journées sur son balcon, tel est le quotidien de huit millions de personnes vivant dans la capitale vietnamienne, Hanoï. Depuis fin juillet 2021, la ville est soumise à un confinement strict, dû à la montée en puissance du variant Delta. Les Vietnamiens ont interdiction de sortir de chez eux, sauf pour aller chercher de la nourriture ou se rendre à l’hôpital.
Les balcons des habitations sont devenus des lieux de refuge, seuls moyens de prendre l’air, de respirer. L’épidémie de Covid-19 impose à tous de redécouvrir son intérieur et d’adopter de nouvelles habitudes. Nombreux sont les Vietnamiens qui, sur leurs balcons, travaillent, pratiquent du sport, jardinent ou contemplent la ville déserte. « Avant, je n’avais même pas le temps de rester debout 5 minutes sur mon balcon. Maintenant, c’est devenu mon sauveur. », a déclaré Nguyen Xuan Anh, une employée de bureau, lors d’un entretien avec un journaliste de l’AFP.
Afin de ne pas sacrifier son attractivité, la ville a allégé les mesures dans certains quartiers, et à rouvrir quelques secteurs d’activités, comme les services bancaires, la vente de livres, l’électronique, la restauration à emporter. Toutefois, la crainte du virus continuera de régner pendant un bout de temps encore, puisque la campagne vaccinale demeure très lente.
Alexia Lam